déroulements chismatiques.

Publié le par Jean von Roesgen

 J'espère que vous avez répéré et consulté les deux suites d'articles révélateurs sur le "déroulement" liturgique (1960-1970) et sur le "chisme" de Mgr Lefebvre (1972-1988) par Mgr Masson sur le site Hermas signalé par Julius, ici, dans un commentaire.

 Cela se lirait comme un roman si ce n'était de l'histoire vraie.
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J
<br /> Ce n'est pas de moi. Je crois que j'ai rencontré pour la première fois cette idée dans le petit livre du p. Gitton "initiation à la liturgie latine". Il donnait l'exemple de la prière<br /> eucharistique, où malgré des règles (seulement incitatives et vagues dans la formulation) introduites en 2000 dans la PGMR, la plupart des célébrants choisit systématiquement la seconde (choix<br /> entériné par de nombreuses revues dites "liturgiques"), parce que c'est la plus courte.<br /> <br /> Il faut distinguer les variantes possibles des règles particulières concernant certains jours ou certaines fêtes. Dans ce cas il s'agit en fait d'instructions précises dont la justification est<br /> claire. Bien souvent elles tirent leur origine d'une pratique locale, reconnue voire étendue tardivement.<br /> <br /> A l'inverse les variantes données dans le missel de Paul VI (qui se réduisent bien souvent à un "on peut aussi faire autrement si on le juge bon") n'ont aucune antériorité locale, elles sont<br /> conçues en chambre et accordées du sommet. Elles ruinent la notion même de rite et de missel.<br /> <br /> Peut-être était-il envisagé initialement que les conférences épiscopales, ou individuellement les évêques, choisissent dans ces variantes pour constituer un ordo local. Mais elles n'en n'ont rien<br /> fait. A l'occasion du débat sur la communion dans la main (versus dans la bouche) Mgr Aillet indiquait qu'il avait cherché vainement l'indult accordé par ses prédécesseurs (pourtant juridiquement<br /> nécessaire). En fait ce missel a servi seulement à justifier un "faites comme vous voulez" donné non pas aux communautés de bases, mais à certains groupes activistes qui se sont enkystés dans<br /> l'Eglise.<br /> <br /> Car la contrainte existe, mais elle est non écrite ce qui fait qu'aucun recours n'est vraiment possible et qu'en fait le missel n'est pas appliqué ...<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Entièrement d'accord: Les choix ne sont pas un problème en soi, mais le bon ordre de ces choix pose sérieusement problème. La majorité des clercs et des fidèles n'a pas été mûr pour tous ces<br /> choix.<br /> <br /> Comme certains "interdits", on cherchera en vain certains "indults" dans les archives, alors que tous (aur)ont fait comme si...<br /> <br /> En même temps, il faudrait énormément de courage pour témoigner de la vérité liturgique, une fois qu'on y est impliqué, ne serait-ce qu'en tant que pauvre musicien de base. Je n'ai pas toujours le<br /> courage de mourrir martyre à/de/pour mon apport liturgique.<br /> <br /> Ce matin par exemple, le célébrant me reçoit avec: Je pensais à un cantique pour aujorud'hui (c'est la chandeleur). Bonne nouvelle. Je lui montre que je suis vraiment content de son initiative (il<br /> n'a pas l'habitude d'en demander les jours ordinaires) avec un large sourire. Lequel? Tout à fait d'accord avec son choix: Un chant très populaire d'acclamation à Jésus à caractère pourtant<br /> pénitentiel (Gelobt sei Jesus Christus in alle Ewigkeit...). Petit renvoi à la septuagésime? Sûrement pas dans ses intentions. La providence fait bien les choses parfois. Je l'entonne en chant<br /> d'entrée? Petit moment de gêne. Je pensais que... comme le psaume est un psaume d'acclamation au Seigneur. Je fais une grimasse. Ca peut se faire, non? Lâchement je réponds: Tout peut se faire.<br /> Fâcheuse habitude allemande, de remplacer le psaume par n'importe quel cantique. Et puis pour le peu de monde qui viendra, cela ne vaut pas la peine de chanter un chant d'entrée... Une fois de plus<br /> c'est le peuple premier servi? Je négocie: A partir de combien de fidèles je peux l'entonner en tant que chant d'entrée? Dix? C'est lui qui hésite: Oui, dix, une quinzaine... D'accord, s'il y en a<br /> moins de dix, je l'entonne en guise de psaume. Je n'ai jamais attendu les gens avec autant d'impatience. Encore deux, et on sera 10 avec le serveur de messe. Finalement, on était une bonne<br /> quinzaine au début de la messe, j'entonne donc le chant... On sera une vingtaine au moment du psaume que j'ai bel et bien chanté dans sa version la plus biblique.<br /> <br /> Il y a des choix qui s'inventent. Il y a des choix qui font un véritable appel aux choix. Un tourbillon. Un syphon.<br /> <br /> Par exemple cette prière eucharistique cédée à la Suisse. Qu'est-ce qu'elle vient traîner dans nos liturgies?<br /> <br /> <br />
J
<br /> Je pensais bien que cela t'intéresserais ...<br /> Et puis il est lorrain, pays cher à ton coeur (j'imagine)<br /> Et il fut prêtre à Nemours, ville chère au mien.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Il y a vraiment du savoureux dans tout ça. Paul Vi qui découvre la suppression de l'octave de Pentecôte... à la couleur verte étalée à la sacristie en 1970. Tout cela jette un belle lumière sur le<br /> personnage manipulateur qu'était Bugnini qui a bien profité de sa position monopole entre deux chaises, la chair pontiicale et la table verte des commissions. Il n'avai finalement pas besoin d'être<br /> franc maçon pour être viré en 1974.<br /> <br /> ++++<br /> <br />  Je n'ai pas fini de réfléchir à ta réticence ou critique en soi au multiple choix du Novus Ordo. D'après mon avis, le problème essentiel de ces choix, c'est qu'on n'était pas mûr pour les<br /> gérer. En fait, on choisissait toujours la facilité, le nivelement vers le bas.<br /> <br /> <br />