tradivie II
Les pièces du graduel de 1908 (jusqu'à 1962) et celles de celui de 1974 sont les mêmes (mis à part bien sûr les pièces néo-grégoriennes qui ont disparues) . On attend les quelques corrections mélodiques qui s'imposent absolument, mais ce ne sera pas énorme... la vaticane (1908) est finalement assez fiable...
Mais si on se fait la peine de regarder tant soit peu les neumes du Triplex, l'interprétation ne saura plus être la même. Peu importe qu'on compte un deux trois ou non ...personne ne les comptera à voix haute, personne non plus accentuera à mort les premiers temps, mais toute la méthode classique (domdom dite méthode de Solesmes) n'a qu'un seul but: déranger le moins possible le débit régulier des notes. C'est l'esthétique domdom.
Comme convenu: Une merveilleuse méthode pour être ensemble. Je n'ai rien contre.
Mais je crois qu'on peut (encore) mieux servir le texte musical qui du coup servira encore mieux le texte verbal... Ce n'est pas qu'une question de goût. C'est une question de tradition et d'orthodoxie: Le texte prime, et la musique est au service du texte. Le texte n'est pas au service d'une musique méditative, plane et reposante qu'en (dont on) s'est fait une idée postromantique.
Je suis désolé de donner l'impression de le dire d'un ton un peu pédant. C'est une question qui me tient au coeur, et d'après mon avis, l'avenir du chant grégorien en dépend... On l'a jeté une fois à la poubelle ce dont il se remet déjà difficilement, mais il y a eu des raisons pour ce rejet, et il faudrait qu'il n'y en ait plus.
C'est bien le problème de cette herméneutique du concile dont on parle: Certaines scléroses avaient déclenché des refus qui jetaient les os avec les rhumatismes (discontinuité scandaleuse), alors qu'il n'y avait qu'à remédier aux rhumatismes (discontinuité dans la continuité d'une réforme). Et s'il n'y avait pas eu la crispation sur ces scléroses, on aurait jamais eu besoin de concile et de réforme. (Tout comme il n'y aurait jamais eu de schisme avec des traditionnels, s'il n'y avait pas eu la discontinuité scandaleuse qui jetait le squelette avec l'arthrose.)
Mais si on se fait la peine de regarder tant soit peu les neumes du Triplex, l'interprétation ne saura plus être la même. Peu importe qu'on compte un deux trois ou non ...personne ne les comptera à voix haute, personne non plus accentuera à mort les premiers temps, mais toute la méthode classique (domdom dite méthode de Solesmes) n'a qu'un seul but: déranger le moins possible le débit régulier des notes. C'est l'esthétique domdom.
Comme convenu: Une merveilleuse méthode pour être ensemble. Je n'ai rien contre.
Mais je crois qu'on peut (encore) mieux servir le texte musical qui du coup servira encore mieux le texte verbal... Ce n'est pas qu'une question de goût. C'est une question de tradition et d'orthodoxie: Le texte prime, et la musique est au service du texte. Le texte n'est pas au service d'une musique méditative, plane et reposante qu'en (dont on) s'est fait une idée postromantique.
Je suis désolé de donner l'impression de le dire d'un ton un peu pédant. C'est une question qui me tient au coeur, et d'après mon avis, l'avenir du chant grégorien en dépend... On l'a jeté une fois à la poubelle ce dont il se remet déjà difficilement, mais il y a eu des raisons pour ce rejet, et il faudrait qu'il n'y en ait plus.
C'est bien le problème de cette herméneutique du concile dont on parle: Certaines scléroses avaient déclenché des refus qui jetaient les os avec les rhumatismes (discontinuité scandaleuse), alors qu'il n'y avait qu'à remédier aux rhumatismes (discontinuité dans la continuité d'une réforme). Et s'il n'y avait pas eu la crispation sur ces scléroses, on aurait jamais eu besoin de concile et de réforme. (Tout comme il n'y aurait jamais eu de schisme avec des traditionnels, s'il n'y avait pas eu la discontinuité scandaleuse qui jetait le squelette avec l'arthrose.)