tradivie

 Je tiens à signaler à ceux qui lisent l'allemand un article -d'après mon avis- très intéressant sur la continuité et la discontinuité dans l'herméneutique (l'interprétation) du concile.
 Cet article montre surtout la nécessité d'une vraie continuité (pour le fond) avec une certaine -toute aussi nécessaire- discontinuité (par rapport à certaines crispations). L'auteur nous le montre à propos des rapports entre l'Eglise et les états au sujet de la liberté religieuse...

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 On peut se demander ce que cela donnerait sur le plan liturgique: discontinuité par rapport à certaines crispations et interprétations (fixations baroques ou post-romantiques), et continuité par rapport à des pratiques millénaires...

 Par exemple, pour le chant grégorien: Continuer l'étude et l'analyse et les travaux éditoriaux des sources neumatiques. Non pas geler le chant grégorien dans l'état de restauration de 1908, ou de 1934, ou de 1962, dans la bonne méthode domdom (dite de Solesmes), mais continuer une interprétation vivante et vivifiante. Engagée et pertinante...
 Discontinuité par rapport à certaines crispations grégoriennes, et continuité pour le fond... du très riche fond grégorien...