dépassements

 Je viens de terminer le dernier livre que j'avais acheté du cardinal Ratzinger sur la liturgie (Ein neues Lied für den Herrn), qui regroupe un ensemble d'articles qui traitent surtout de la liturgie d'un point de vue christologique... (christocentrique)

 Le dernier de ces traités parle de la formation des futurs prêtres (c'est, à l'origine, un discours pour un nouveau séminaire).

 Le cardinal y montre à quel point c'est important que la formation au séminaire apprend au candidat de se dépasser.

 Quand j'ai lu ça, je me suis dit, que le petit travail avec la troupe de danse d'un couple ami m'a appris trois ou dix fois plus à me dépasser que ma formation pendant trois ans au séminaire du Luxembourg (de Trêves). Au contraire, la formation au séminaire faisait plutôt tout pour vous empêcher de vous dépasser. Peut-être que cela a changé quelque peu depuis. J'espère.

 J'y repense, en tombant sur un extrait de vidéo du spectacle qu'on avait monté... (Je suis celui qui balbutie en avant-scène) et qui n'est pas devenu un grand succès...

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 Voilà, non pas fini de choquer avec le "n'importe quoi", "tout le monde peut faire ça" de mes avis sur la peinture, et mes apports à la peinture (contemporaine), je finirai par choquer par de la danse "contemporaine"... Heureusement que je ne sais pas danser. Pas plus que peindre finalement. En tant que bon daltonien et parfait dyslexique... Quel n'était pas mon étonnement, en travaillant avec les danseurs, qu'ils avaient tous un travers de corps et d'autres handicaps qui les faisaient travailler. Cela confirmait mon idée que je n'aurai jamais touché à la peinture, si je n'avais pas été daltonien... si la peinture m'intéresse, c'est parce qu'il y a cette tare chez moi. Tout comme pour la musique: Quel piètre oreille! Elle m'oblige de travailler trois fois plus qu'un homme doué. Et pour accompagner à l'instrument: Quelle dyslexie au clavier... quel travail pour distinguer et re-coordonner ces mains... cinq fois plus qu'un homme doué. Déchiffrer (lire/jouer à vue) une partition à plus d'une voix: quelle corvée... quel calvaire.

 J'ai oublié que je voulais documenter un peu mon accrochage dans l'église du Bourg par quelques pics... ça va se faire... On n'a pas fini de choquer... :-) Là par contre, j'étais doué: Ces toiles, je les ai accrochées tout seul, et ils sont à plus de 5 mètres du sol. En trois fois moins de temps que ces gens doués pour le reste sûrement.