remorque

Publié le par Jean von Roesgen

L'autre jour quelqu'un m'a livré une belle expression pour désigner cette participation active en chant liturgique qui est une participation passive (soumission) à la musique de ce monde: Etre à la remorque de la mode de cette musique. C'est à dire être dépendant de la mode, et toujours être en retard, être en arrière-train par rapport à cette mode.

 Une vraie participation active consiste à apprendre le chant propre de l'Eglise (soumission d'un tout autre ordre: soumission constructive: à bonnes fondations et à bon toit: On sait d'où on vient et où on va...). Savoir répondre dans la langue propre de l'Eglise au dialogues. S'activer pour vraiment appliquer les décrets et décisions du concile dans la Tradition, participer vraiment à ce mouvement de renouveau liturgique, de reforme de la reforme, dont parle notre Pape Benoît XVI.

 Une telle participation ne serait pas passive par rapport aux styles et genres de musique de ce siècle, de cette décennie, de ce monde. Elle ne serait pas sujet et victime de ces modes. Elle connaîtra une autre évolution que ces révolutions de saut de générations qui s'affichent par leurs modes de plus en plus passagères et de plus en plus radicales.

 Comme quoi, il y aurait quelque chose comme une soumission passive à ce monde et une soumission active à l'autre monde.

 L'une se laisse réduire à l'état d'une remorque et l'autre joue le rôle d'une locomotive.

Publié dans liturgie

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