regrets

Publié le par Jean von Roesgen

 Qu'est-ce qu'ils sont devenus, les séminaristes de 1968 qui hissaient le drapeau rouge au-dessus des toits du séminaire, et qui scandaient sur la mélodie de "parle, commande, règne" qu'ils ne voulaient plus de ses lois à leur professeur de droit canon?

 

 Bon, la majorité a dû sortir des rangs avant d'être ordonné. Une bonne partie s'est défroquée (même s'il ne portaient plus de soutane) une fois prêtre, à la déception que le concile ne portait pas tous les fruits rêvés... une partie minime, au contraire, c'est froqué pour de bon et a rejoint les rangs traditionnels.

 

 Est-ce que le reste, qui est toujours en activité, a-t-il au moins regretté et confessé tous les excès de ces temps-là?

 

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 Sur KTV, un prêtre (allemand) raconte sa conversion (en allemand). (Ordonné en 1984, 1868 ne le concerne pas directemenet, bien sûr, mais il y a des choses qui sont restées dans la mouvance...) Il est allé se confesser et il a pleuré des chaudes larmes en confessant d'avoir décidé en tant que prêtre, que les premiers communiants n'allaient plus être amenés à se confesser avant leur première communion.

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