formations liturgiques

Publié le par Jean von Roesgen

 Je suis d'accord qu'en théologie, la formation des séminaristes manque de liturgie.

 

 A Lyon, pour avoir l'unité de valeur équivalable en Allemagne, il n'y avait pas assez de cours requis, et il fallait compléter par une formation (assez bidon) liturgique pratique (pour futurs "animateurs" liturgiques) au centre pastoral.

 

 Mais je ne suis pas sûr que la seule formation en histoire de liturgie suffirait. Il s'agirait plutôt d'apprendre une certaine attitude, une certaine ouverture, le désir carrément de se conformer aux prescriptions et recommandations du magistère de la tradition... Parce que la seule étude historique a toujours très vite fait d'être récupérée par des idéologies du moment (on n'a qu'à étudier la question sur la communion dans la main, ou de l'orientation de l'autel pour s'en rendre compte...)

 

 ... S'il n'y a pas un sens de la pratique, un certain sens du 'sentire ecclesiam' qui va de paire...

 

 Avec des prêtres qui ont une bonne formation liturgique (histoire et pratique des richesses de la tradition liturgique), ce serait plus simple de s'accorder en tant que musicien d'Eglise par exemple. On disposerait d'un terrain d'accord et de discussion... Tandis que sans ces acquis préalables, il n'y a qu'animosité, sentiment, susceptibilité, suspection...

Publié dans liturgie

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