digestif II

Publié le par Jean von Roesgen

 N'est-ce pas étonnant que nous ouvrons notre fort intérieur à des corps qui nous sont totalement étrangers. Dans le milieu du milieu de notre corps, nous permettons le passage d'éléments qui nous étrangers, dont nous retirons ce qui peut nous intéresser, et rejetons le reste. Non sans faire un tri déjà: Nous n'acceptons pas tout dans la bouche.

 

 Si nous nous injections de la soupe dans les veines, c'est dans les heures ou dans les jours qui suivent que nous allons vers la mort. Mais si nous la mangeons, alors qu'elle nous traverse d'une façon beaucoup plus intérieure, elle ne nous fait pas de mal.

 

 En même temps, si nous mangeons mal, fast food, trop raffiné, (trop trié), trop gras, trop plaisant, notre corps s'en trouve fort diminué (ou trop augmenté)... Il faut que ce que nous mangeons nous reste étranger, que cela reste très varié, très brute... pas trop raffiné...

 

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 Je vous laisse le soin de transposer à la digestion catholique. En tout cas, elle a tort de tout avaler, comme elle peut avoir tort de tout refuser dans son plus intime... Elle a le droit de rejeter.

Publié dans spiritualité

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