Bénir et maudire IV (l'expulsion du paradis... III)

Publié le par Jean von Roesgen

 Quant à l'histoire paradoxe d'Adam et d'Eve, à qui au Paradis on dit de se multiplier, et qui ne font des enfants identifiables qu'une fois expulsé, cela mérite méditation. Désolé si je m'y perds un peu en ce moment. C'est comme si, tant qu'ils sont au jardin d'Eden, ils ne font toujours que des Adam et des Eves, si après tout ils en font: cela reste toujours la même famille humaine à l'identique (d'où la transmission sans difficulté et sans faille de l'intimité avec Dieu). Alors qu'une fois expulsés, ils vont se diversifier... en Kain et Abel déjà, en Set... il y aura une autre étape de diversification à la Tour de Babel...

 

 Alors qu'une fois expulsé, l'intimité avec Dieu se construit sur les anciennes fautes de failles qu'on lui confesse, et les nouvelles qu'on évite. Elle se construit sur/avec les failles. Avec les failles, y compris dans les relations (d'intimité) entre homme et femme... c'est ce que j'appelle merveilleux. Comme une felix culpa, y compris au niveau de la sexualité, de la reconnaissance de la nudité, et la procréation dans la diversité... La manière dont Dieu aime et poursuit l'homme qu'il a chassé (qui s'est chassé) du jardin d'Eden est merveilleuse...

Publié dans spiritualité

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