handy V
La question que je me posais, c'était tout juste de savoir si les portables n'étaient pas une espèce de réponse à notre peur de la séparation ("separation anxiety"), caractéristique pour petits bébés et amoureux frais.
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Et du coup mes "résistances" à ces instruments témoignent de ma manière de manier cette anxiété... dont je ne suis sûrement pas indemne, mais que j'ai dû régler assez tôt, vu que je fais partie d'une fratride plutôt nombreuse, et qu'on me plaçait dès trois ans en vacances (prolongées) chez une tante que je ne connaissais pas, parce qu'elle n'était pas de notre famille, mais qu'elle était veuve fraîche qu'il fallait occuper, et mes parents (ma mère) était débordé(e). C'était mon père qui avait inventé ce transfert (qui aujourd'hui m'amuse) pour me faire travailler peut-être son traumatisme d'avoir perdu son père à trois ans, ou d'avoir été confrontée -pareillement- à sa mère veuve fraîche.
Cette tante ("Tata Nickels") me demandait si elle ne me manquait (*) pas quand j'étais en famille, ou si ma famille (ma mère) ne me manquait pas quand j'étais chez elle, et ma réponse a toujours été un insensible "que non". J'ai dû résigner cette anxiété en acceptant ce qui se présentait.
Mais je n'en étais pas indemne totalement. Je me souviens de ma panique quand on s'est perdu dans les bois, le fils de cette tante (bien plus âgé que moi) et moi... enfin je ne sais pas s'il avait feint cette désorientation, ou si elle était réelle, en tout cas j'étais perdu pour mes proches et mes proches pour moi, et je paniquais...
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(* J'avais écrit un drôle de lapsus (révélateur?): "Si je ne lui manquais pas"... Si vous avez une idée sur la révélation, n'hésitez pas à me la signaler...)
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Et du coup mes "résistances" à ces instruments témoignent de ma manière de manier cette anxiété... dont je ne suis sûrement pas indemne, mais que j'ai dû régler assez tôt, vu que je fais partie d'une fratride plutôt nombreuse, et qu'on me plaçait dès trois ans en vacances (prolongées) chez une tante que je ne connaissais pas, parce qu'elle n'était pas de notre famille, mais qu'elle était veuve fraîche qu'il fallait occuper, et mes parents (ma mère) était débordé(e). C'était mon père qui avait inventé ce transfert (qui aujourd'hui m'amuse) pour me faire travailler peut-être son traumatisme d'avoir perdu son père à trois ans, ou d'avoir été confrontée -pareillement- à sa mère veuve fraîche.
Cette tante ("Tata Nickels") me demandait si elle ne me manquait (*) pas quand j'étais en famille, ou si ma famille (ma mère) ne me manquait pas quand j'étais chez elle, et ma réponse a toujours été un insensible "que non". J'ai dû résigner cette anxiété en acceptant ce qui se présentait.
Mais je n'en étais pas indemne totalement. Je me souviens de ma panique quand on s'est perdu dans les bois, le fils de cette tante (bien plus âgé que moi) et moi... enfin je ne sais pas s'il avait feint cette désorientation, ou si elle était réelle, en tout cas j'étais perdu pour mes proches et mes proches pour moi, et je paniquais...
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(* J'avais écrit un drôle de lapsus (révélateur?): "Si je ne lui manquais pas"... Si vous avez une idée sur la révélation, n'hésitez pas à me la signaler...)