raclette
La raclette.
Je râle, parce que Gélineau, dans son "Office chanté", pour les hymnes, indique souvent ses mélodies à lui au lieu de donner les plus courantes.
On me dit: Heureusement qu'il y a eu des gens comme lui, au début (de la reforme liturgique), sinon qu'est-ce qu'on aurait chanté?
J'ai tout le temps des vêpres pour réfléchir à la question, et finalement, cela me rappelle cette histoire de la raclette:
Un prêtre à Paris mettait à disposition d'un séminariste en "études externes" (Auswärtsstudium) une pièce de son petit appartement et sa cuisine. J'étais allé voir comment se passaient les études à la faculté de Paris, et on était donc deux à partager les lieux... Le Pèreli (c'est ainsi qu'on l'appelait, il était de la famille des Polignac, si mes souvenirs sont bons) -en plus de la question quotidienne, à savoir si nous avons été à la messe- nous demande un jour: "Alors, vous avez déjà mangé de la raclette?" -"Non, pourquoi?" On ne comprenait pas pourquoi il fallait déjà avoir mangé de la raclette... "Mais parce que dans la cuisine, il y a un appareil pour faire de la raclette, je l'ai acheté il n'y a pas longtemps..." Il fallait donc manger de la raclette parce qu'il y avait un appareil à raclette, et ce n'est pas parce qu'on aurait eu envie de raclette qu'on se serait mis à la recherche d'un appareil.
Finalement, est-ce que ce n'est pas Gélineau et co, qui ont pu être contents qu'il y a eu la reforme pour justifier leur productions vernaculaires?
++++
Je râle, parce que Gélineau, dans son "Office chanté", pour les hymnes, indique souvent ses mélodies à lui au lieu de donner les plus courantes.
On me dit: Heureusement qu'il y a eu des gens comme lui, au début (de la reforme liturgique), sinon qu'est-ce qu'on aurait chanté?
J'ai tout le temps des vêpres pour réfléchir à la question, et finalement, cela me rappelle cette histoire de la raclette:
Un prêtre à Paris mettait à disposition d'un séminariste en "études externes" (Auswärtsstudium) une pièce de son petit appartement et sa cuisine. J'étais allé voir comment se passaient les études à la faculté de Paris, et on était donc deux à partager les lieux... Le Pèreli (c'est ainsi qu'on l'appelait, il était de la famille des Polignac, si mes souvenirs sont bons) -en plus de la question quotidienne, à savoir si nous avons été à la messe- nous demande un jour: "Alors, vous avez déjà mangé de la raclette?" -"Non, pourquoi?" On ne comprenait pas pourquoi il fallait déjà avoir mangé de la raclette... "Mais parce que dans la cuisine, il y a un appareil pour faire de la raclette, je l'ai acheté il n'y a pas longtemps..." Il fallait donc manger de la raclette parce qu'il y avait un appareil à raclette, et ce n'est pas parce qu'on aurait eu envie de raclette qu'on se serait mis à la recherche d'un appareil.
Finalement, est-ce que ce n'est pas Gélineau et co, qui ont pu être contents qu'il y a eu la reforme pour justifier leur productions vernaculaires?
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