leçon papale
Le Pape est vraiment meilleur stratège -heureusement pour lui d'ailleurs- que moi.
En voyant des images comme on les voit ici: link (*) moi, j'aurai tendance à me révolter et à crier: Mais la liturgie n'est pas un jeu d'indiens (Die Messe ist doch kein Indianerspiel).
Le Pape reçoit l'abbé Guy Gilbert dans la suite (dans le sens de: ceux qui suivent une personnalité importante) du Président de la république, et le Président lui aurait dit:
Il n'est pas toujours habillé en col romain, comme aujourd'hui, et c'est vraiment quelqu'un de bien. (Je cite de mémoire)
Le Pape aurait répondu: Je vois dans ses yeux que c'est quelqu'un de bien.
Quelques mois plus tard, l'abbé Gilbert remet le (même) col romain (qu'il avait acheter pour aller voir le Pape?) pour aller en Australie aux JMJ. C'est un bon point pour le Pape, non?
++++
Pour moi, la leçon papale, ici (bien sûr qu'il n'est pas forcément au courant de tout ça) c'est qu'on ne change pas quelqu'un en le condamnant à ses bêtises et maladresses. Qu'on peut peut-être redresser peu à peu les maladresses et bêtises en renforçant et encourageant le bon côté de quelqu'un au lieu de vouloir à tout prix retrancher ce qui ne (nous) va pas chez lui.
++++
(Il y a à ce sujet un apophtègme savoureux que je devrais rechercher...)
++++
(* Heureusement, depuis, un petit service d'épuration a l'air d'être passé par là pour enlever les photos les plus scandaleuses (ou les plus décontractées, comme on veut) qui montraient le Père Gilbert empruntant la mitre du père évêque en pleine messe... une mise en jeu un peu dérisoire des insignes épiscopales. Autrefois ce faire aurait sûrement entraîné des mesures ou un procès disciplinaires... )
En voyant des images comme on les voit ici: link (*) moi, j'aurai tendance à me révolter et à crier: Mais la liturgie n'est pas un jeu d'indiens (Die Messe ist doch kein Indianerspiel).
Le Pape reçoit l'abbé Guy Gilbert dans la suite (dans le sens de: ceux qui suivent une personnalité importante) du Président de la république, et le Président lui aurait dit:
Il n'est pas toujours habillé en col romain, comme aujourd'hui, et c'est vraiment quelqu'un de bien. (Je cite de mémoire)
Le Pape aurait répondu: Je vois dans ses yeux que c'est quelqu'un de bien.
Quelques mois plus tard, l'abbé Gilbert remet le (même) col romain (qu'il avait acheter pour aller voir le Pape?) pour aller en Australie aux JMJ. C'est un bon point pour le Pape, non?
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Pour moi, la leçon papale, ici (bien sûr qu'il n'est pas forcément au courant de tout ça) c'est qu'on ne change pas quelqu'un en le condamnant à ses bêtises et maladresses. Qu'on peut peut-être redresser peu à peu les maladresses et bêtises en renforçant et encourageant le bon côté de quelqu'un au lieu de vouloir à tout prix retrancher ce qui ne (nous) va pas chez lui.
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(Il y a à ce sujet un apophtègme savoureux que je devrais rechercher...)
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(* Heureusement, depuis, un petit service d'épuration a l'air d'être passé par là pour enlever les photos les plus scandaleuses (ou les plus décontractées, comme on veut) qui montraient le Père Gilbert empruntant la mitre du père évêque en pleine messe... une mise en jeu un peu dérisoire des insignes épiscopales. Autrefois ce faire aurait sûrement entraîné des mesures ou un procès disciplinaires... )